Achat Demeure ancienne de caractère à finir de restaurer Villefranche-de-Rouergue MIDI PYRENEES
112 000 € (HAI)
Villefranche-de-Rouergue à 30 mn, cœur de village historique - Demeure ancienne de caractère à finir de restaurer à vendre, de base médiévale, d'env. 180 m2 habitables, sur env. 190 m2 de jardin suspendu, garage, puits.
EXCLUSIVITE - Située à mi-distance des villes de Figeac, Decazeville et Villefranche-de-Rouergue, dans le cœur d’un village historique et médiéval, cette demeure historique fût bâti en lieu et place d’une partie de l’ancien Château Royal. Sa structure médiévale, dont notamment le mur Sud avec ses 2 mètres d’épaisseur qui en garde encore la trace, a évolué au cours des siècles. Elle propose aujourd’hui des éléments architecturaux du XVIIème jusqu’au début XXème siècle et notamment sa belle façade ordonnancée, son escalier monumental et ses anciennes cuisines. Son usage fût lui aussi très varié au cours des siècles : à l’origine château puis habitation, elle devient école communale dès la fin du XIXème siècle, puis dernièrement annexe de la mairie. Il est à noter que bien que située en centre-village, cette demeure profite d’un jardin suspendu. Son exposition Sud l’ouvre à la lumière et il dispose par ailleurs d’un accès à l’ancien puits du village.
Positionnée sur la place principale du village, qui fût cour de récréation pendant la période « école communale » et aujourd’hui impasse dont l’accès est réservé aux résidents et à la mairie, cette demeure dispose d’une belle façade ordonnancée à la porte d’entrée monumentale et de belle facture. Ses pierres de taille furent taillées dans le style caractéristique des portes d’entrée des demeures de caractère de la première moitié du XIXème et encadrent une très belle porte en bois du XVIIème. Cette porte précise la date de 1830, date à laquelle l’ensemble de la façade fût certainement remodelée voire reconstruite : le cadastre napoléonien de 1811 nous informe en effet que cette façade de la maison portait une excroissance aujourd’hui disparue, l’alignement du mur étant aujourd’hui parfaitement rectiligne. Pour autant, la pierre de taille, portant cette date de 1830 et faisant office de « clé de voûte », est certainement plus ancienne et vraisemblablement du XVIIème. En effet, l’arête en bas à droite réalisée de façon grossière et la face de droite hors symétrie par rapport à celle de gauche nous précise que cette pierre fut modifiée, certainement afin de la réadapter à une nouvelle dimension. Au final, le caractère de réemploi de cette porte du XVIIème ne fait aucun doute même si la corniche XIXème, qui la surmonte aujourd’hui, cherche à nous induire en erreur... Nous découvrons aussi que tous les appuis de fenêtres de cette façade sont moulurés en doucine, gage de la qualité de construction de cette demeure. Au final, l’ensemble donne une façade élégante agrémentée de ses belles pierres de taille aux couleurs locales. Côté jardin, la façade est plus sobre, héritage de son passé médiéval : cette ancienne muraille du château ne portait certainement aucune ouverture ! Positionnées plein Sud, les portes et fenêtres ont été vraisemblablement percées courant XIXème siècle afin d’ouvrir la demeure à la lumière et au soleil.
Nous pénétrons dans la demeure par la belle porte et nous découvrons de suite l’élément majeur de la bâtisse : son escalier monument de la fin XVIIème, début XVIIIème. Il dessert le premier et second étage avec beaucoup d’élégance. Le rdc est dévolu à l’entreposage avec le garage et les caves au fond. L’ancienne annexe de la mairie était positionné dans la salle de droite. Les deux étages supérieurs sont constitués des espaces de vie. Autre élément notable de la demeure, les anciennes cuisines sont toujours présentes et offrent sa belle cheminée campagnarde et ses deux souillardes. La première, plus ancienne et plus petite, est située à proximité immédiate de la cheminée : nous avons peut-être affaire ici au vestige d’un ancien poste de guet de l’époque médiévale car aménagée dans l’épaisseur de l’ancienne muraille et profitant d’une minuscule lucarne... La seconde, bien plus grande et plus récente, offre une structure caractéristique des souillardes campagnardes sous sa voûte plein cintre encadrée de pierres de taille. Nous découvrons aussi les aménagements de l’époque « école communale » comme son entrée avec les portes-manteaux des écoliers ou encore la trace des anciens tableaux noirs... Ce sont des éléments à préserver et à réintégrer dans la restauration de la bâtisse car faisant partis de l’histoire de la demeure et du village. L’ensemble des pièces sont lumineuses et de belles dimensions. Les anciennes salles de classe du 2nd étage profitent d’un surplus de lumière car possédant de larges fenêtres plein sud. Autre élément de son passé médiéval, une des salles de classe cache derrière du mobilier une porte aujourd’hui close mais devant accéder auparavant au donjon du château (converti en clocher au XVIIème siècle) : serait-ce un des accès de l’ancien chemin de ronde du château ? Plus prosaïquement, il est à noter que les combles, au 3ème étage, profitent d’une belle hauteur et sont parfaitement aménageables. Par ailleurs, à cet étage, les parements des murs nus nous permettent de constater que la demeure a bien des origines médiévales : les pierres utilisées pour la demeure et pour le donjon mitoyen sont de mêmes natures !
Le jardin, qui complète cette demeure, est très agréable car d’une belle surface rectangulaire très exploitable. Les maisons voisines étant à distance respectable pour un centre-bourg, ce jardin est ouvert à la lumière, profitant par son exposition plein Sud, et permet des aménagements intimistes. Il comporte aussi un accès, en limite de propriété, à l’ancien puits communal. Après consultation du cadastre napoléonien, la construction des murs de soutènement de ce jardin ont été réalisé après 1811 car le jardin n’apparaît pas sur ce cadastre. De plus, cet ancien cadastre nous apprend aussi qu’une construction de forme carré jouxtant le bâti était présente côté jardin, sans qu’aucune trace soit visible en façade aujourd’hui. Cette construction carré, possiblement (rêvons un peu...) une ancienne tour de défense du château, est certainement enterrée sous le remblaiement aménagé pour la construction du jardin. Au final, cette demeure est bien évidemment à finir de restaurer, la toiture, l’enduit de façade côté place et les fenêtres étant neufs. Mais, avant tout, il reste historiquement beaucoup de choses à redécouvrir qui vont bien au delà de la simple demeure ancienne que la présentation très classique de sa façade côté place souhaite imposer à notre perception... (Demeure dépourvue d'appareils de chauffage : exonérée du DPE)
Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site www.Géorisque.gouv.fr.
(Prix hors honoraires : 103 700 € ; Montant des Honoraires : 8 300 € ; Pourcentage des honoraires : 8%)
Barème honoraires : cliquez sur lien en bas de page "mentions légales et honoraires"
Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : https://www.georisques.gouv.fr/
DIAGNOSTIC ÉNERGÉTIQUE :
Référence de l'annonce : 74
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